Magali

1 février 2018

Un tableau assez complet du contexte actuel de la mise en oeuvre de la LAT révisée.

Depuis 2012, la surface totale des principaux types de zones à bâtir n’augmente plus. C’est la statistique suisse des zones à bâtir publiée par l’Office fédéral du développement territorial qui l’indique. Elle repose sur les données relevées tous les cinq ans par les cantons.

La consommation du sol est freinée

La dernière édition du bulletin de l’Office, Forum du développement territorial, y consacre plusieurs articles et en tire un bilan réjouissant. Car depuis 2012, le nombre d’habitants de la Suisse est passé de 7,4 à 8 millions (+7,9%). Beaucoup plus de personnes vivent sur une surface restée pratiquement constante. La surface moyenne des zones à bâtir a ainsi reculé de 309 à 291 mètres carrés par habitant.

Plus de la moitié de ces zones demeurent non construites et pourront accueillir entre 1,0 et 1,7 million d’habitants supplémentaires. C’est dans les zones d’activités économiques que l’on trouve la plus forte proportion de surfaces à bâtir, soit jusqu’à 41%.

L’Office voit dans cette évolution un effet positif de la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT) révisée, entrées en vigueur le 1er mai 2014. A fin 2017, 9 cantons disposaient d’un nouveau plan directeur approuvé par le Conseil fédéral. Les efforts doivent se poursuivre selon Maria Lezzi, directrice de l’Office, qui rappelle dans le bulletin que «concrètement il appartient aux cantons et aux communes de piloter la densité des constructions et le développement de l’urbanisation à l’intérieur des zones à bâtir».

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