Constructions et préservation du patrimoine bâti

Deux projets inscrits en terres fribourgeoises et visant à concilier innovation et préservation du patrimoine bâti ont été diffusés via la presse à un public élargi cette semaine.

Panneaux photovoltaïques « rouge terre cuite » sur une ferme protégée, Ecuvillens, canton de Fribourg, © C. Aeberhard

Le premier, publié le 29 septembre 2017 dans un article du journal La Liberté, consiste en la pose de panneaux photovoltaïques de couleur « rouge terre cuite » afin de ne pas dénaturer l’aspect d’une ferme protégée à Ecuvillens. Le principal enjeu idenfitié a été d’assurer une production électrique suffisante.

Le deuxième article, du 3 octobre 2017, porte sur concours lancé pour une extension de l’école primaire de la commune de Riaz. Ce projet lauréat promeut l’utilisation d’une ressource et d’un savoir-faire locaux, puisque les bâtiments concernés présenteront des façades en tavillons.


Solutions possibles pour la Suisse dans les conflits entre les énergies renouvelables et l’utilisation du territoire

Le développement prévu de l’utilisation de sources d’énergies renouvelables conduit à une charge supplémentaire sur le territoire liée à de possibles conflits avec d’autres utilisations de celui-ci, comme p. ex. la protection de la nature et du paysage. Pour minimiser ces conflits, les Académies suisses recommandent une coordination plus étroite au niveau national et une meilleure coordination entre la production d’énergie et l’aménagement du territoire. Elles mettent en exergue trois mesures :

• On divise la surface de la Suisse au moyen de critères clairement définis – en tenant compte de leur aptitude pour les différentes formes d’énergie – en zones prioritaires, réservées et interdites d’exploitation pour la production d’énergie afin que le développement puisse se faire de manière coordonnée et efficace et que les objets protégés importants soient sauvegardés.
• Le développement de l’utilisation d’énergies renouvelables est fait conformément à une planification continue avec fixation des priorités. On utilisera d’abord les zones ayant un fort potentiel d’utilisation de l’énergie et un faible potentiel de conflits.
• Une politique énergétique et d’aménagement du territoire à long terme et fiable donne aux exploitants d’installations de production d’énergie la sécurité dans la planification qui leur est nécessaire.

Ces éléments sont détaillés dans le rapport des Académies suisses des sciences consultable ici